Journal de bord de l'Harmattan
Sun, 25 Sept 2016 23:00:00 - A Piriapolis, Uruguay
N° 900 - Difficile AmĂ©rique du Sud

23hTU, 01h J+1 en France.


Bonjour Ă  tous,

Quelle est difficile cette Amérique du Sud ! Ma première impression de ce continent date de quelques années en arrière lors de mon passage aux îles Galapagos qui sont territoire de l’Equateur. J’avais alors été choqué de voir les autorités monter à bords afin de négocier la taxe de passage. Je ne suis resté qu’une nuit mais j’ai quand même dû payer plusieurs centaines de dollars en liquide.

J’avais également été choqué du prix du gasoil qui, sorti de la même pompe était 50 fois plus cher pour les touristes que pour les locaux. Je me souviens alors m’être posé la question de savoir si j’allais revenir longer ce continent.

Mais, heureusement, le temps efface les impressions et embelli les souvenirs. Je ne vais pas vous ennuyer avec la liste des difficultés que je dois affronter. Progressivement les problèmes se solutionnent mais c’est à coup de centaines de dollars qui s’envolent d’une façon tout à fait injustifiée.

Cette semaine j’ai quand même avancé et la peinture sous-marine est passée, Harmattan est prêt à retourner à l’eau. J’espère récupérer ma Grand-Voile toute neuve en milieu de semaine et ma capote toute neuve également en fin de semaine. Le challenge de la semaine qui débute va être de mettre en marche ce chauffage qui me tient toujours tête.

J’aimerais partir de Piriapolis à la fin de cette semaine, peut-être au tout début de la suivante. Mon objectif est une petite marina près de Buenos Aires. Mon amie Antonella m’en a dit le plus grand bien, Christophe également. Mais tout va dépendre d’Adriana, je ne pourrais partir que lorsque ma capote sera terminée.

Sinon, ici le temps correspond à un début de printemps avec de magnifiques journées ensoleillées, 13° le matin et 23° l’après-midi, short et chemisette ! Et puis d’autres jours c’est encore presque l’hiver avec 6° le matin et 10° au meilleur de la journée. Les jours où il fait beau je travaille à l’extérieur et lorsqu’il ne fait pas beau j’ai toujours du boulot à l’intérieur. Heureusement j’ai un petit radiateur électrique.

Je tiens maintenant les équipages jusqu’à Puerto Montt, extrême nord des canaux de Patagonie, je vous décrirais ce programme une prochaine fois. Tout commence à s’encliqueter et j’ai maintenant hâte de découvrir ces endroits tant convoités.

A bientĂ´t


Jean-Louis
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