Journal de bord de l'Harmattan
Fri, 22 Jan 2016 19:00:00 - A Rio de Janeiro
N° 839 - Copacabana et Ipanema



20hTU et 22h00 en France.



Bonjour Ă  tous,

Que c’est bon ! Nous avons quitté le bureau il y a trois heures
maintenant. Comme Ă  chaque fois je dois batailler avec les hĂ´tesses
lors de l’enregistrement. Prendre l’avion pour le Brésil n’est pas si
facile. Pour un français il faut impérativement présenter soit un
billet de retour soit un certificat de résident brésilien.

Pour Francine pas de problème mais pour moi, comme les fois
précédentes, je dois négocier ferme car je n’ai pas de billet de
retour. Heureusement j’ai toujours sur moi les papiers de la douane
brésilienne et le contrat de location de ma place à la marina. Mais
ces différents papiers sont écrits en portugais ! Aussi, la chef des
hôtesses est appelée en renfort, elle n’y comprend rien non plus mais
elle est habilitée à téléphoner au grand chef qui fini, comme
toujours, par donner le feu vert.

Pas de chance, le premier avion est retardé, nous avons peu de temps à
Lisbonne pour changer d’avion. Nous finissons par décoller avec 40
minutes de retard, il va falloir courir !
Mais je suis rodé maintenant sur les lignes brésiliennes et tout se
passe bien. Nous atterrissons Ă  7h30 Ă  Rio, 10h30 heure de Paris. Je
n’ai pas beaucoup dormi, ma toux persistante ne m’a toujours pas
quitté.

Après avoir récupéré nos bagages, nous sautons dans un bus direction
la Rodoviário, la gare centrale des bus. J’ai rĂ©servĂ© un hĂ´tel juste Ă 
côté, c’est plus pratique. Il faut malgré tout un petit coup de taxi
pour y parvenir.

Il est 9h30, la chambre ne sera prête qu’à midi mais nous pouvons
laisser nos valises. Le réceptionniste nous prévient « Take care ».
Oui, nous sommes à Rio et il n’est pas question de laisser son
téléphone dans la poche de chemise ! Nous partons nous promener mais
nous sommes dans du coton et pas mal vaseux.

A midi, comme promis nous avons notre chambre et c’est déjà beaucoup
mieux. Nous avons vu un restaurant correct, il est déjà16h, heure
d’hier et la faim se fait sentir. Nous nous offrons une magnifique
picanha maturada et la fatigue s’estompe un peu.

Juste après déjeuner, nous découvrons le métro de Rio. Sympa ! Il nous
emporte jusqu’à Copacabana. J’étais passé au large avec Harmattan mais
lĂ , nous sommes rĂ©ellement sur l’Avenida Atlanticá, les Champs ElysĂ©es
de Rio. Celle immense avenue est bordée d’un côté par de grands
immeubles d’habitations de haut standing et d’hôtels de prestige. De
l’autre côté c’est la plage puis l’océan.

Nous remontons à pied cette longue avenue, côté plage. Le lieu est
mythique. Dommage, le temps n’est pas au beau fixe, il fait entre 25
et 30 degrés mais par moment il pleut et c’est désagréable.

Encore une fois c’est Rio et tout d’un coup un gars courre à côté de
moi en me montrant ma chaussure recouverte d’un liquide pas très
appétissant. Il est armé d’une boîte avec des chiffons et des brosses
et se propose de me nettoyer ce que lui-mĂŞme ou un de ses copains
vient de projeter sur ma chaussure sans que je ne m’en aperçoive.

Je presse immédiatement Francine de me donner un billet de 2 Réals. Je
vois bien que le gars regarde derrière moi et vite fait, avant que ce
voleur n’attaque ma seconde chaussure je lui jette le billet et je
déguerpi avant de me faire voler mon portefeuille, mon téléphone ou
mon bel appareil photo. Ils doivent attraper pas mal de gogos ainsi !

Nous continuons à marcher et arrivons ainsi sur la plage d’Ipanema.
Mais nous sommes trop fatigués, le temps est trop désagréable alors
nous rejoignons la station de métro la plus proche et rentrons
retrouver notre chambre.

Après un petit Room Service la nuit va être réparatrice.

A bientĂ´t

Jean-Louis
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