Journal de bord de l'Harmattan
Thu, 28 Oct 2016 22:00:00 - A Buenos Aires
N° 915 - Une journĂ©e Ă  Buenos Aires



19h heure locale, 22hTU, 24h en France.


Bonjour Ă  tous,

Je viens d’accompagner Francine à l’aéroport Ministro Pistarini de Buenos Aires (prononcez Buénosse Ailleresse). Pour elle, les vacances sont terminées, et pour moi aussi car je vais devoir solutionner les problèmes techniques du bateau.

Mais je vous avais laissé à Mendoza alors que nous attendions notre bus pour Buenos Aires. C’est notre premier grand voyage en bus de nuit et nous sommes un peu excités. J’ai choisi un bus « Premium Class ». Un peu comme en first dans les avions chaque place peut se transformer en véritable lit avec des petits rideaux de séparation. Nous avons les deux premières places derrière le pare-brise au deuxième niveau, c’est royal.

Le service est top, une hôtesse s’occupe de nous et nous sert un dîner chaud avec vins argentins, blanc, rouge ou blanc pétillant, le « champagne » local. Bien qu’étant un peu secoués par l’état de la route nous dormons « comme à la maison » et, au petit matin nous avons droit à un petit déjeuner chaud. Le rapport qualité/prix est très bon, j’ai payé un peu plus de 100 euros par personne pour 1100 kilomètres environ.

Du coup nous étions de retour au bateau mardi en milieu de matinée. J’ai passé l’après midi sur mon chauffage. Francine m’avait apporté des pièces de rechange et après avoir changé l’unité de contrôle et la sonde de température des gaz d’échappement il fonctionne correctement. Je dois cependant attendre quelques jours de bon fonctionnement avant de pouvoir valider totalement cette réparation.

Et puis hier nous avons consacré notre journée à la visite de Buenos Aires. Quel merveilleux moment ! Depuis toujours j’avais envie de voir cette ville qui me fascine. Nous sommes parti en tout début de matinée par le train de la côte puis par un « RER » qui nous à déposé à Retiro, l’énorme point de jonction entre les bus et les trains, au centre de la « Capitale fédérale » comme aiment l’appeler les argentins.

Dès la sortie de la gare nous tombons sur la « Torre Monumental », puis nous passons devant l’immense Sheraton avant de longer les différentes tours du quartier des affaires. Puis nous arrivons sur les berges du Rio Dique, le « fleuve » qui traverse la ville. C’est un endroit sympa et reposant avec d’immenses allées piétonnes bordées d’un côté par le fleuve et de l’autre par une multitude de terrasses de restaurant.

Qu’il fait bon flâner ici, les bateaux de plaisance, les vieilles grues désaffectées, les deux vieux bateaux transformés en musé, tout concourt à donner une atmosphère de calme et de tranquillité. La « Corbeta ARA Uruguay » et la « Fragata ARA Sarmiento » sont deux navires de la fin des années 1800. Le premier est un deux mâts de plus de 40 mètres qui visita l’antarctique dès le début des années 1900, le second un trois mâts barque de plus de 80 mètres mais tous deux arborent la grande cheminée des premiers bateaux à vapeur.

Puis, avant le magnifique pont tournant « Puente de la Mujer » (pont de la femme), nous remontons sur la très célèbre « Plaza de Mayo ». Que d’émotions ! Comment ne pas penser aux mères de la place de mai ? Pourtant j’aime beaucoup cet endroit. Les monuments sont magnifiques, la Casa Rosada, le lieu de la présidence argentine de couleur rose est somptueux, l’architecture dans tous le « microcentre » me plait beaucoup.

Nous continuons de nous promener jusqu’au soir, à arpenter les différents quartiers afin de nous imprégner de l’ambiance qui règne dans cette ville. Qui aime Paris aimera Buenos Aires, ces deux villes se ressemblent énormément.

Il y a bien peu de villes au monde où, comme à Paris on peut trouver des petits cafés ou des restaurants typiques à tous les coins de rues. J’aurais aimé vivre quelques années dans cette ville mais il faudrait, comme dans les jeux électroniques, gagner ou bien acheter plusieurs vies.

A bientĂ´t

Jean-Louis
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