Journal de bord de l'Harmattan
Wed, 24 Feb 2016 22:00:00 - 32°02 S 52°06 W
N° 863 - Rio Grande Do Sul



19h00 heure du bord, 22hTU et 23h en France.


Bonjour Ă  tous,

Rio Grande Do Sul, j’adore ce nom de ville ! Il y a ainsi de nombreux
noms de ville qui m’ont toujours fait rêver, Valparaiso, Oulan-Bator,
San Francisco, Saint Petersburg, Ekaterinbourg … J’en ai déjà vu
certaines, je vais en voir d’autres et puis il y en a que je ne verrai
jamais, la vie est malheureusement bien trop courte. En fait nous
devrions avoir plusieurs vies. Quoi que, il ne faut pas que je me
plaigne, pour ma part, depuis ma greffe je suis déjà dans une seconde
vie.

Rio Grande Do Sul n’est déjà plus tout à fait le Brésil, d’ailleurs je
suis au « Yacht Club » alors que depuis plus d’une année au Brésil je
n’ai vu que des « Iate Clube ». Ici la population est en grande
majorité blanche, quel différence avec Salvador de Bahia.

L’Uruguay et l’Argentine sont très proche, ce n’est pas un endroit
touristique pour les autres brésiliens, aussi contrairement à ce que
j’ai pu voir plus haut, on est ici très tourné vers l’étranger. Il y a
des restaurants « Gaucho », des transports « Gaucho », sur la FM les
stations diffusent la musique interplanétaire comme chez nous.

The Avener avec Castle in the snow tourne toujours en boucle (j’adore
la voie de cette fille), Adèle également mais j’ai été réveillé par le
merveilleux « Stand by me ». Comment mieux commencer un après-midi. Je
suis toujours très sensible à l’ambiance et je la ressens
immédiatement. Ici je suis bien. Ce n’était pas le cas à Salvador de
Bahia.

Le Yacht Club est vraiment très agréable. Toilettes avec douches
collectives (c’est toujours un peu choquant pour nous autres
Français), bar, restaurant, grande piscine extrêmement prisée, tennis,
terrain de volet, terrain de sports (foot, hand), terrain de jeux pour
les enfants, tout y est.

Il y a également un très grand parc ombragé avec du gazon et 7 ou 8
petites constructions indépendantes avec sol bétonné, toiture, grand
barbecue en brique avec cheminée, table et bancs, arrivée d’eau …

Comme tout explorateur du 21ème siècle, la première urgence lorsque
l’on touche terre, ce n’est plus d’aller à la recherche d’une source
d’eau potable mais plus prosaïquement à la recherche d’un super
marché. C’est à une quinzaine de minutes à pieds.

Il me reste une Ă©tape de 250 Miles environ avec un abri (La Paloma) Ă 
180 Miles. Je pensais faire les papiers administratifs aujourd’hui et
repartir demain mais un vent de face force 5 est annoncé alors je vais
attendre un peu. De toute façon ce n’est pas l’occupation qui manque,
lessives, ménage, entretien et réparations diverses cela peut
m’occuper plusieurs jours.

Cet après-midi j’ai eu la visite de deux italiens Angelo et Antonella
du bateau Stranizza, ils se rendent Ă©galement Ă  Piriapolis. Ils me
disent que la semaine dernière un bateau de français était à ma place.
Ils sont également partis pour Piriapolis. La cuvée 2016/2017 des
canaux de Patagonie est en train de se mettre en place.

A bientĂ´t


Jean-Louis
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