Journal de bord de l'Harmattan
Sun, 18 Oct 2015 10:00:00 - A Belleroche
N° 825 - WE en Beaujolais

12h00 en France.


Bonjour Ă  tous,

Quel spectacle magnifique ! On est Vendredi en fin d’après-midi. Je
viens de quitter l’autoroute A6 à Belleville. Dès que je sors de la
ville en direction de Circé le tableau me saute au visage, j’ai le
souffle coupé devant tant de beauté. Sur ma gauche c’est le mont
Brouilly avec ses cĂ´tes et le petit village Ă©ponyme, sur ma droite les
vignobles de Morgon et du Haut Morgon.

L’automne est passé par ici et les collines recouvertes d’un patchwork
de parcelles de vignes offrent une vision absolument splendide. C’est
un feu d’artifice de couleurs qui se marient si bien ensemble. Il y a
tous les verts, du vert profond au vert tendre. On y voit du jaune
vif, du rouge pétant qui tourne parfois au pourpre, de l’orange
resplendissant et toutes les teintes de marron. Et puis les nuances
résultant du mariage entre ces différentes couleurs se multiplient à
l’infini.

Je remonte la vallée de l’Ardières les yeux écarquillés devant tant de
beauté. Comme j’aimerai savoir peindre pour immortaliser ce tableau si
émouvant ! Puis j’arrive à Beaujeu la capitale historique du
Beaujolais. C’est ensuite une belle grimpette avec de multiples
virages pour rejoindre le col des Echarmeaux.

Mon frère vient d’acheter une maison de campagne. Nous allons la
découvrir et y passer le weekend. Qu’elle est belle ! Le parc est
magnifique, réalisé par un architecte paysagiste, c’est majestueux.
Authentique chaumière, elle a été construite par Jacques Martin pour
son épouse Cécilia avant qu’elle ne devienne madame Sarkozy.

Toute en rondeurs, avec les formes si particulières de ce type de
maison elle est agréable à vivre. J’aime beaucoup les sous pentes dans
les chambres. A cette altitude l’hiver va arriver très vite. Samedi
après midi nous allons nous balader en forêt sur les collines
environnantes. Quelle surprise d’y découvrir des endroits déjà
enneigés alors que nous ne sommes que mi octobre. Il est vrai que nous
évoluons entre 900 et 1000 mètres d’altitude.

Avec mon frère nous n’avons pas résisté à redescendre à Beaujeu pour
acheter quelques bouteilles de Beaujolais, Moulin Ă  vent, Brouilly,
Morgon, Chiroubles, Juliénas, Chénas, Fleurie … Je ne suis pas un
grand amateur de Beaujolais, néanmoins ce sont des vins qui se
laissent boire et on ne peut passer un weekend en Beaujolais sans
déguster ces grands crus.

Pendant ce temps mon copain Jacky est en train de ramener son bateau
de Grèce où il a passé l’été. Il est accompagné de l’ancien
propriétaire du bateau et d’un ami à lui. Tous les deux sont passés
par l’école de navigation des Glénan. En mer c’est également la fin de
la belle saison et ils ont Ă  affronter des mers parfois difficiles.

Le bateau est très équipé, pilote automatique, radar, AIS … Alors que
mon copain reste bien au sec et bien au chaud à l’intérieur du bateau
pour surveiller la navigation, ses coéquipiers passent leurs quarts à
l’extérieur, dans le cockpit, à se geler en essayant de distinguer ce
que le radar verra toujours beaucoup mieux. Ils rentrent crevés et
certainement moins en état de pouvoir réagir en cas de difficulté que
mon copain qui est resté au chaud.
Même si je dois choquer mon ami Pierre-Yves, chef de bord aux Glénan,
je suis résolument contre cette veille visuelle permanente obligatoire
à bord des bateaux de plaisance à l’époque où des automobiles relient
Paris Ă  Bordeaux en passant par les routes nationales sans aucun
conducteur Ă  bord.

Dans très peu de temps, quelques années seulement, le métier de Taxi
n’existera plus, le métier de moniteur d’auto école non plus, les
véhicules se déplaceront en autonomie totale et les accidents se
réduiront à peau de chagrin alors que les marins continueront à
essayer de distinguer quelque chose dans le froid et la nuit noire
sous des trombes d’eau.

Il faut au contraire que les bateaux Ă©voluent technologiquement,
surtout ceux qui voyagent. La technologie sera toujours plus fiable
que l’homme. Un seul exemple : Depuis plusieurs années, ma voiture est
équipée d’un système automatique qui me permet de ne plus me soucier
des pédales. Je détermine uniquement la vitesse maximale que je ne
veux pas dépasser puis j’enclenche.

Ensuite je n’ai plus qu’à m’occuper du volant. Je suis en totale
sécurité, si un ralentissement se produit ma voiture gère. Hé bien,
lorsque je prends la voiture de Francine qui ne possède pas ce système
je ne me sens plus en sécurité, je suis sans cesse sur le qui-vive.

Pourquoi la technologie n’apporterait-elle pas le même supplément de
sécurité aux bateaux qu’elle procure aux véhicules routiers ?

A bientĂ´t

Jean-Louis


"naissance de louise chez pauline"

Envoyé par roselynedemeestere le 25-10-2015 à 15:39



"naissance de louise chez pauline"

Envoyé par roselynedemeestere le 25-10-2015 à 15:39



"naissance de louise chez pauline"

Envoyé par roselynedemeestere le 25-10-2015 à 15:40

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