Journal de bord de l'Harmattan
Sat, 25 Jul 2015 22:00:00 - A Cormeilles en Vexin
N° 818 - Spectacle de ballet au Mariinski



24h00 en France.


Bonjour Ă  tous,

Hier matin nous avons visité la cathédrale Saint Isaac. Construite
entre 1818 et 1858 par le français Auguste Montferrand, c’est l’un des
plus grands Ă©difices Ă  dĂ´me du monde. Celui-ci se situe Ă  21,8m de
hauteur et pour le recouvrir, il a fallu plus de 100 kilos de feuilles
d’or. Les nombreux piliers en granit poli de sa façade pèsent chacun
120 tonnes.

L’intérieur est aujourd’hui organisé en musé mais des messes s’y
célèbrent à nouveau après avoir été interdites pendant 62 ans sous
l’ère soviétique. La visite vaut le coup d’œil, c’est grandiose avec
600 m² de mosaïques, 14 types de marbres différents, 16 tonnes de
malachite, des colonnes de lapis-lazuli... De belles peintures ornent
son plafond de 816 m².

Il ne faut surtout pas hésiter à monter les 262 marches qui mènent à «
La colonnade », la base du dôme. La vue sur 360 degrés est magnifique,
on peut admirer la Neva, l’Amirauté, les palais italiens et repérer
tous les bâtiments importants du centre historique.

Puis après un déjeuner et l’achat des traditionnels souvenirs pour les
petits enfants nous nous sommes accordés un peu de repos avant d’aller
voir non pas un balaie mais un spectacle de ballet.

On ne peut visiter Saint-Petersbourg sans assister Ă  une
représentation dans le très fameux Opéra-Théâtre Mariinski ex Kirov.
Que peut-il y avoir de plus Russe qu’un spectacle de ballet là où le
danseur étoile Noureev a obtenu sa réputation mondiale ?

L’origine de cet établissement remonte à 1783 avec le très célèbre
Bolchoï. Brulé puis reconstruit, amélioré plusieurs fois, il donna
naissance en 1860 au théâtre baptisé Mariinski en l’honneur de
l’Impératrice Maria Alexandrovna, femme d’Alexandre II. A la
révolution d’Octobre il devint « Kirov » lorsque Saint Petersbourg
devint Léningrad avant de retrouver son appellation d’origine le 16
janvier 1992.

Je comprends parfaitement que les jeunes filles, les jeunes femmes et
finalement toutes les femmes soient émerveillées par un spectacle de
ballet donné dans un grand opéra. L’orchestre dans la fosse et
l’ambiance générale réveillent en elles tous leurs rêves de
princesses.

On y retrouve la grâce, la légèreté, l’élégance, le raffinement, la
finesse, la classe, la subtilité, la beauté, enfin toutes les armes
qu’utilisent les filles pour nous séduire. Le ballet raconte l’éternel
rapport entre les hommes et les femmes avec la séduction, l’amour, le
désir mais également les jalousies, les contrariétés, la séparation
et enfin les retrouvailles.

A l’entracte nous avons pu goûter au « Champagne » blanc de Russie,
c’est un véritable régal, c’est exceptionnel, sans parler de son prix
qui n’a rien à voir avec le prix astronomique d’un vrai Champagne
français.

Ce petit séjour en Russie se termine, que vais-je garder dans mes souvenirs ?

Dans le désordre :
La forme si spéciale de la casquette des officiers Russes, la
gentillesse et l’accueil des habitants, les jeunes gens qui se lèvent
dans le métro pour céder la place aux personnes âgées, le charme des
belles et grandes Slaves, blondes et bronzées aux yeux bleu, la
propreté, le bon niveau d’entretien des immeubles, le sentiment de
liberté, l’énergie et la joie de vivre en général, les interminables
escalators et la décoration XIXème des stations de métro, l’Escalier
du Jourdain, les palais magnifiques, la langue anglaise si répandue,
les quelques mots de français entendus de ci de là, les coupoles si
particulières de l’Eglise du Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé… et
surtout l’impression générale de me sentir particulièrement bien ici.

Encore une fois je suis à des années lumières du Brésil et je sais que
je reviendrais en Russie, peut-être pour une croisière entre
Saint-Petersbourg et Moscou ? Ou pour un endroit moins touristique ?

Nous sommes partis ce matin de l’appartement à 10h, l’avion s’est posé
à Paris CDG vers 19h15 avec un peu de retard. Après un passage par un
bon restaurant de fruits de mer sur les Champs-Elysées c’est encore
une grande journée qui se termine. Autour de Cormeilles la moisson bat
son plein, la voiture est envahie d’une bonne odeur de paille battue.
Que c’est bon aussi de rentrer chez soi.

A bientĂ´t

Jean-Louis
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