Journal de bord de l'Harmattan
Sun, 06 Apr 2015 19:00:00 - 12° 53’ S 38° 41’ W
N° 784 - Weekend d’étĂ© Ă  Itaparica

19H00 TU, 21h00 en France.



Bonjour Ă  tous,

C’est incroyable ici, tous les weekends c’est l’équivalent des
vacances estivales sur la côte d’azur. 12 mois sur 12 !!!!

Je suis arrivé hier midi, l’endroit était littéralement bondé, au
mouillage au moins une centaine de voiliers, et dans la marina ainsi
qu’au bord de la plage des dizaines de yachts avec musique tonitruante
à bord. C’est la classe aisé de Bahia qui se retrouve là tous les
weekends et en particulier ce weekend de Pacques qui débutait dès
jeudi soir pour les Bahianais.

Hier soir l’ambiance dans cette petite citée de vacances était au
taquet. Mais ce matin tout le monde est reparti, je pense qu’ici on ne
fĂŞte pas le lundi de Pacques et demain toute cette petite population
doit reprendre le travail. Du coup je pense aller faire mes formalités
de sortie dès demain si je suis courageux.

Lorsque j’ai débarqué à terre en début d’après midi je me sentais bien
seul, partis tous mes copains français, il me semblait que j’étais le
seul étranger sur l’île. Le soir j’ai quand même décidé d’aller manger
une petite pizza Ă  terre.

En amarrant mon annexe, je lie connaissance avec un couple de
Bahianais dont la femme parle un peu de français puis, alors que je
dîne seul à ma table elle passe à nouveau et parle en français avec ce
qui m’avait semblé être des Allemands mais qui en fait sont des
Suisses avec un copain Allemand.

Finalement je déménage et m’installe avec eux. Un peu plus tard un
copain Français que j’avais connu la fois précédente arrive de Rio
avec sa valise, il me voit là et s’installe à notre table, puis c’est
Gwendal que je croyais parti … Les copains des copains sont mes
copains et dans le milieu de la très grande croisière tous le monde
est copain car tous le monde connaît untel qui connaît untel.

Le grand sujet de conversation du moment est cette agression dont eu Ă 
souffrir mes copains Suisses entre autre. Attaqués à la machette sur
une plage un peu isolée. Puis des bateaux visités et pillés. Les
plaisanciers ont coursé en annexe les pillards. Après maintes
péripéties, 5 vauriens ont été jetés en prison. Il y a des années que
tout Ă©tait tranquille et que les plaisanciers Ă©taient en paix.

Il faut que je vous raconte l’histoire de mon WC arrière. Lorsque la
malchance est là il n’y a rien à faire. Pendant la traversée, il est
tombé en panne. Avec Jacky nous l’avons démonté en arrivant à
Salvador, c’est le moteur. Avec maintes photos et référence j’en
commande un neuf chez SFA et Francine me l’apporte dans sa valise.
Manque de chance ce n’est pas le bon modèle car s’ils se ressemblent
traits pour traits, le diamètre de l’arbre n’est pas le même.

Je le rapporte donc en France et après de multiples allers et retours
chez le fournisseur, SFA très classe m’envoie toute la tripaille pour
remonter un WC neuf. En effet c’est un WC très ancien et les pièces
n’existent plus. Merci SFA. D’où le problème avec les douaniers en
arrivant à Bahia car pour moi la valeur n’est que de 130 Euros, le
prix du moteur neuf.

Je suis très content et me dis que je vais tout remonter à Itaparica
et que j’aurais un WC neuf. Malheureusement, la traversée s’avère
difficile, surtout au départ du Terminal Nautico, de grosses vagues
attaquent le bateau par le travers. A un moment une vague bien plus
méchante que les autres couche Harmattan violement.

J’entends alors un énorme bruit, le WC lui-même que j’avais juste
emmanché sur ses pates de fixation est éjecté et explose en touchant
le sol. Merde, merde, merde ! Maintenant j’ai toute la tripaille mais
plus la partie en céramique. Et difficile d’en rapporter une de France
dans la valise !!! Comme quoi quand ça ne veut pas le faire !

Je viens de regarder la météo, pas brillant. La semaine qui vient ce
sera vent force 4 Ă  5 en plein dans le nez. Autrement dit pas la peine
de lever l’ancre. Et l’automne avance alors que mon quota de jours sur
le territoire brésilien diminue. Il va falloir que je fasse du Sud dès
que je peux. Après Rio ce sera plus facile car la latitude augmentant
les vents vont devenir plus favorables.

A bientĂ´t

Jean-Louis


"pas de chance avec le wwc encore une aventure de plus ;;;;gros bisous de roselyned"

Envoyé par roselynedemeestere le 07-04-2015 à 18:41

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