Journal de bord de l'Harmattan
Fri, 17 Feb 2012 17:00:00 - 18° 27’E 33° 55’S
N° 441 - Escale technique Ă  Cap Town

18H00 en France, 19H00 heure du bord

Bonjour Ă  tous,

C’est incroyable, je ne peux faire escale quelque part sans passer
l’essentielle de mon temps à faire de la technique.

Hier soir j’ai travaillé tard pour régler mon gréement. Rappelez-vous,
au Sri Lanka, au moment de partir, mon bateau n’était pas manœuvrant à
cause d’un énorme paquet de coquillages dans l’hélice. J’avais ainsi
dérivé et cassé la sous barbe, la chaine qui se trouve sous la
delphinière. J’avais réparé et retendu cette chaîne à partir de mon
annexe.
Bien entendu, cette position instable ne m’avait pas permis de tendre
suffisamment la chaîne et mon enrouleur ainsi que mes pataras étaient
tout mous et ma tête de mât trop en arrière. Hier, j’ai rentré
Harmattan face au ponton, ce qui m’a permis d’effectuer ce réglage, ce
qui me rassure pour la remonté de l’Atlantique.

J’ai encore passé la matinée en taxi. Première étape, faire fabriquer
le tirant pour la delphinière que j’ai cassé hier. En fait, il était
rouillé à cœur. J’ai fini par trouver une fabrique de haubans, cela
semble compliqué car la pièce est un ROD de 8mm, en unité métrique
alors qu’ici ils n’ont que des unités anglaise, soit 7,6mm ou 8,4mm.
Enfin, ils ont gardés le tout et je dois y retourner demain matin pour
voir s’ils ont pu solutionner le problème.

Le reste de la matinée à été consacré à l’approvisionnement en
filtres. Filtres Ă  huile chez Volvo Penta et filtres Ă  gasoil que
j’avais commandé hier. Le temps de passer à la banque tirer du liquide
(très liquide finalement ici, j’ai l’impression d’être en permanence à
la tirette) et c’était l’heure du restaurant à la marina.

C’est un peu toujours ainsi, lors de l’escale on a l’impression de
dépenser un maximum d’argent. Mais ensuite, pendant plusieurs semaines
en mer on ne dépense plus rien. Ce qui explique que certains peuvent
faire le tour du monde et vivre trois ans avec uniquement une caisse
de bord de 15 000 € au départ.

Cet après midi, j’ai dû changer un des interrupteurs à pied de
commande du guindeau. Il Ă©tait mort. Puis je me suis rendu au super
marché faire une première phase d’approvisionnement.

Je compte partir dimanche dans la journée. Ici, seule une fille est
capable de faire les papiers pour la clearance de sortie. C’est
incroyable. Je pouvais partir aujourd’hui car elle était là, demain
impossible, elle a pris sa journée, et il ne faut pas rater la fenêtre
de dimanche car ensuite elle a posé ses lundi, mardi et mercredi.
Prochaine fenĂŞtre jeudi prochain !!!!

Je pensais qu’il n’y avait pas de belles filles en Afrique du Sud. Je
n’en ai point vu ni à Richards Bay, ni à Durban, ni à Mossel Bay.
Surprise, Cap Town en regorge. Je ne sais pas ce qui les attire ici.
Il faut dire que même si j’ai repéré quelques belles filles noires,
cela reste des exceptions. Nos cannons de la beauté ne sont pas les
même et forcément, les filles essaient de se rapprocher des goûts
locaux. Ici c’est grosse fesses, gros seins.

Dans les endroits où je me suis arrêté, c’était surtout une population
noire alors qu’ici, les blancs sont majoritaires et fonctionnent avec
les cannons de la beauté de nous autres européens ce qui explique que
je vois plus de belles filles ici qu’ailleurs. En plus, les petites
tenues estivales leurs sont favorable. Un petit rappel tout de mĂŞme,
la population blanche est au départ d’origine hollandaise, d’ailleurs,
la plus part du temps, ils parlent entre eux une langue qui ressemble
beaucoup au NĂ©erlandais.

Dans le port, le vent souffle très fort, 25N et rafales à 35 ! J’ai
hâte de partir pour profiter de ce bon vent.

A bientĂ´t.

Jean Louis
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