| Journal de bord de l'Harmattan |
Vendredi 7 novembre 2025, Ă 17 h TU, 18 h en France. - A Cormeilles en Vexin N° 1413 - Le niveau des urgences hospitalières
Bonjour Ă tous,
Je suis catastrophé par le si bas niveau de compétences des services d’urgence hospitalières. C’est une véritable catastrophe, c’est sidérant, c’est effrayant et surtout, il est impossible que cela évolue dans le bon sens sans une prise de conscience de la direction générale des hôpitaux.
Tout système humain, mécanique, électrique, électronique ne peut fonctionner correctement sans contrôle et contre-réaction. On mesure le résultat à la sortie du procès et on intervient dans la chaîne si celui-ci n’est pas satisfaisant. Pour le cas des urgences, on ne peut pas dire que c’est mal géré, car ce n’est pas géré du tout.
Ainsi, lorsqu’une erreur est faite, après coup, le médecin qui a commis cette erreur devrait avoir un retour afin d’apprendre de son erreur. Ce n’est pas le cas. Je suis un habitué des urgences, rien que dernièrement sur 5 passages aux urgences j’ai subi 4 erreurs de diagnostic. Seule la fracture de mon épaule a été normalement diagnostiquée.
Depuis quelques semaines mon état de santé déclinait très fort. A un point tel que j’avais fini par penser que la fin était proche. Dimanche je passe la journée aux urgences pour m’entendre dire que j’ai une gastro et on me prescrit des médicaments contre la diarrhée.
Une chance, lundi matin j’ai mon rendez-vous mensuel avec ma néphrologue à l’hôpital de Bichat. C’est une fille exceptionnelle. Elle réfléchit longuement et souhaite me faire voir à un cardiologue. Vers 16h30 celui-ci arrive et fait une échographie. Au bout de trois minutes, il me demande l’autorisation de pratiquer une coronarographie.
Plus bouger. Il m’installe immédiatement dans une chaise roulante, c’est urgent, moins d’une heure après, je suis au bloc opératoire, artère principale du cœur presque totalement bouchée. Tout le monde est content.
Malheureusement, mardi matin, je suis toujours aussi mal. Je vomis sans arrêt et surtout, je suis en stress respiratoire. C’est une matinée très éprouvante, mais je finis par convaincre les docteurs qu’il y a un second problème à trouver. Finalement j’ai une occlusion intestinale, le service des urgences n’y a vu que de feu.
Je suis sorti de l’hôpital hier soir bien fatigué. Sur la route j’ai réservé un Ferry pour la Tunisie. Nous partons mardi pour quinze jours avec un double objectif, faire un grand tour du pays et surtout faire la connaissance d’une toute nouvelle belle-sœur que mon frère jumeau nous a trouvée. Nous avons hâte de la connaître en vrai. Pour l’instant le contact téléphonique est très agréable.
Je dois charger 130 kilos de poches de dialyse. J’ai hâte d’être à mardi, après des moments difficiles comme ces derniers jours, lorsqu’on ressort de l’hôpital totalement réparé, on trouve la vie merveilleuse et on a envie d’en profiter à fond, car elle est tellement belle, mais si courte.
A bientĂ´t Jean-Louis |
|
|
| © 2009-2025 Jean Louis Clémendot |