Journal de bord de l'Harmattan
Thu, 12 Jul 2018 18:00:00 - A Lisbonne (38°45’N 9°06’W)
N° 1172 - DĂ©gâts sur la sous-barbe



19h00 heure du bord, 18h00 TU, 20h00 en France

Bonjour Ă  tous,

J’ai mis le réveil à 3h45 mais dès deux heures je ne dors plus. La
veille au soir je n’ai pas pu m’empêcher de regarder le match entre
les anglais et les croates. Malgré tout à 3h30 je me lève, je préfère
toujours avoir une heure d’avance que cinq minutes de retard.

Du coup nous prenons la route un peu après quatre heures. A cette
heure les embouteillages parisiens ne sont pas encore en place et nous
arrivons à Orly vers 5h15. J’ai bien fait de prendre un peu d’avance
car le parking « Eco » est plein. Notre vol embarque à 6h30, pas de
panique mais il ne faut pas traîner.

Un préposé nous fournit une « contre-marque » c’est-à-dire un document
nous permettant de nous garer dans le parking souterrain se trouvant
directement sous l’aérogare au prix d’une place dans le parking « Eco
» ! Le sur classement est toujours un bonheur et nous apprécions
l’aubaine à sa juste valeur.

De ce fait nous avons tout le temps de prendre un petit déjeuner puis
de nous diriger en salle d’embarquement. Nous voyageons léger,
uniquement une valise de cabine. Transavia, la filiale low-cost d’Air
France a encore mis un tour de vis dans les services accompagnant le
vol. Une valise en soute et c’est 40 euros de plus ! Le côté positif
c’est que l’on ne passe plus par l’enregistrement.

Mais la surprise vient au moment de l’embarquement, contrairement aux
autres compagnies low-cost, nous n’avons droit qu’à un seul bagage par
personne, un sac Ă  main, une pochette ou bien un appareil photo Ă©tant
considéré comme un bagage à main ! C’est dingue et finalement pas
appliqué. On se fait disputer mais nous pouvons passer avec le sac à
main de Francine en plus de notre valise de cabine et de mon tout
petit sac-Ă -dos.

Pendant le vol même un simple verre d’eau ou bien un café est payant.
Je m’étais fait piéger lors de mon retour en France pour prendre mes
médicaments. L’avantage, car à toute situation il y a des plus, c’est
que nous ne sommes pas dérangés et que nous pouvons nous assoupir
tranquillement.

J’ai maintenant hâte d’arriver pour découvrir les dégâts sur mon
bateau. Le temps de débarquer, de faire la queue aux taxis, nous
sommes sur Harmattan un peu avant dix heures, heure locale. Je me
précipite à l’avant et ne vois pas grand-chose. La chaîne est entière
mais l’eau boueuse du Tage ne me permet pas de voir l’état de la
cadène qui se trouve sous l’eau.

Je dois, avant de pouvoir inspecter, mettre en route le bateau, me
changer et descendre l’annexe à l’eau. Je découvre alors que c’est le
cardant se situant entre la cadène et la chaîne qui a cassé. Ce n’est
pas très grave et je suis immédiatement soulagé, La réparation (ou
même seulement une réparation de fortune) va pouvoir se faire très
rapidement et je vais pouvoir repartir comme prévu. Je le démonte et
me rends Ă  la capitainerie pour savoir oĂą je peux trouver des
professionnels.

Nous partons ensuite en visite car le ship se trouve justement à côté
de la tour de Belém. Première étape la fameuse « Place du Commerce »
et le centre historique. C’est l’heure du déjeuner et je ne peux
m’empêcher de me ruer sur le fameux Bacalhau, le mythique Codfish,
l’inévitable morue portugaise. J’adore. Puis nous nous rendons au
ship. Le gars nous indique l’ « homme providence », celui que l’on
rencontre dans tous les ports du monde et qui sauve le plaisancier de
toutes les situations difficiles.

Celui-ci me propose d’effectuer une réparation provisoire de la pièce
pour cet après-midi. J’accepte avec plaisir, je suis soulagé. Cette
réparation va me permettre de rentrer. Nous passons le reste de la
journée à marcher, le monument des Découvertes, la tour de Belém, le «
Mosteiro dos Jerónimos » …

Nous rentrons totalement épuisés avec une seule idée, nous jeter dans
la couchette.

A bientĂ´t


Jean-Louis
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