Journal de bord de l'Harmattan
Fri, 20 Apr 2018 00:00:00 - A Liton Bay Marina
N° 1110 - Une journĂ©e très bien remplie

19h00 heure locale, 0h00 TU, 2h00 J+1 en France


Bonjour Ă  tous,

Et non, je n’ai pas encore pris la mer, ce n’est pourtant pas faute de
m’être activé aujourd’hui.

Ce matin réveil à 5h20 comme hier, à 6 heures je suis à l’arrêt de bus
devant la marina. Cette fois-ci le bus arrive à l’heure, la journée
commence bien. Je me rends donc Ă  Sabanitas pour effectuer un
approvisionnement en produits frais pour une vingtaine de jours.

Cette fois j’ai emporté un sac à produits surgelés. Cela va me
permettre de rapporter tous les produits réfrigérés sans qu’il n’y ait
de rupture de la chaine du froid. Je suis de retour au bateau Ă  11h30.
Le temps de ranger les produits dans mon frigo et de lancer une
dernière lessive, il est déjà l’heure d’aller attendre le bus pour
Portobello.

BientĂ´t arrive une jeune femme, elle ne parle pas anglais, seulement
espagnol. Pour ma part je ne parle absolument pas espagnol et pourtant
nous nous mettons à nous raconter nos histoires. Avec l’habitude que
j’ai pris de discuter avec les gens puisque je suis en solitaire plus
rien ne m’arrête et certainement pas la barrière des langues. Elle est
Ă©quatorienne.

Un peu avant 14 heures j’arrive à l’immigration de Portobelle. Madame
« je sais tout », une française qui voyage comme nous tous, m’a dit
qu’il fallait faire l’immigration puis ensuite le ZARPE. C’est
totalement faux, j’ai perdu tout ce temps pour rien et, pour couronner
le tout le bureau est fermé samedi et dimanche !

Je suis furieux, lorsqu’on ne sait rien on se tait. Le ZARPE se fait à
la marina !!!! Plus question d’être cool, je saute dans un taxi. La
course, une trentaine de kilomètres coûte 12 Dollars, je négocie
l’aller et retour à 20 dollars soit environ 16 Euros, ce n’est
vraiment pas cher.

Finalement vers 15 heures trente tous mes papiers de sortie sont en
ordre. Plus rien ne me presse, je prends le temps d’entrer dans un
restaurant. Ce n’est pas terrible mais je n’ai rien pris depuis hier
midi. Puisque je dois reprendre un taxi j’en profite pour charger des
pommes de terre et quelques bières supplémentaires.

Je dois maintenant finir de préparer le bateau. Je dois fixer et
sécuriser l’annexe en la retournant sous les bossoirs. Tout d’un coup
j’entends le bruit caractéristique de l’apnéiste qui remonte à la
surface. C’est un magnifique dauphin qui saute à moins de 5 mètres de
moi, au milieu de la marina !

Puis il faut faire une dernière fois le plein d’eau, sortir la
lessive, ranger le tuyau d’eau …
Je découvre alors que le joint du nable d’eau est mort. Mon
Ă©quatorienne arrive Ă  trouver un joint ad hoc sur son bateau ! Lorsque
le bateau est prĂŞt la nuit tombe et je ne peux sortir de cet endroit
encombré de patates de corail en pleine nuit.

Je vais bien me reposer et partir aux premières lueurs de l’aube.

A bientĂ´t


Jean-Louis
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