Journal de bord de l'Harmattan
Fri, 21 Jul 2017 16:00:00 - A Scafati près de Pompéi
N° 1019 - Visite Ă  PompĂ©i



16h00 TU et 18h00 en France, 18h en Italie.


Buongiorno a tutti,

C’est encore une merveilleuse journée de vacances, aujourd’hui nous
avons visité Pompéi. Après seulement un quart d’heure de voiture nous
nous trouvons à l’entrée principale de la zone archéologique. La
première vision qui me marque est cette allée de pins parasols géants
magnifiquement taillés avec des troncs rectilignes d’une trentaine de
mètres surmontés d’un énorme parasol d’aiguilles vertes.

J’avais déjà remarqué hier ces magnifiques arbres sur la route de
corniche au dessus de la mer. Le pin parasol est pour moi le symbole
suprĂŞme de vacances heureuses au soleil en bordure de la grande bleue.
En plus de sa beauté l’odeur qu’il répand lorsque les aiguilles
jonchant le sol sont surchauffées par le soleil me ravie et me
rappelle tellement les colonies de vacances.

Encore merci Ă  mon Smartphone, merci Internet, merci Google Maps !
Plus besoin de guide touristique, il suffit de taper le nom d’une
ville ou d’un endroit que l’on veut voir puis il me guide sur place.
Je clique ensuite sur l’onglet « Guide de voyage » et il me suggère
une dizaine de sites à voir en fonction de mes préférences. Il
organise lui-mĂŞme le parcours afin de limiter les temps de marche
entre chaque site et me décrit en permanence le parcourt.

Nous attaquons ainsi par la Caserne des Gladiateurs et le Petit
Théâtre. Je suis immédiatement marqué par l’état de conservation
exceptionnel du site. Nous remontons ensuite la fameuse « Via
Dell’Abbondanza », l’artère la plus importante de la ville, elle était
bordée de petites échoppes et d’endroits pour se restaurer.

La constitution de cette voie avec ses grosses pierres, ses trottoirs
qui dominent la voie, la trace des roues des chars et les passages
piétons si particuliers m’interpellent. Nous arrivons bientôt à
l’immense « Forum ». Quelle place immense ! Pas très loin, nous
dominant, le Vésuve est un peu inquiétant car il ne dort que d’un œil.

Je ne peux m’empêcher d’emprunter la « Via Marina » avec sur la droite
le « Temple d’Apollon » et en face la « Basilique » puis, un peu plus
loin la « Porte Marina » par laquelle on a une vue superbe sur la baie
de Naples. Un peu plus loin encore, dans la « Mensa Ponderaria » on
peut voir les premières formes humaines.

L’inspecteur des fouilles Giuseppe Fiorelli (1823-1896) eut l’idée
formidable de verser du plâtre liquide dans les cavités autour des
corps totalement décomposés. Il obtient ainsi une reproduction
parfaite des traits, des habits portés, des chaussures … Par endroit
on peut voir les os du crane, les dents, on peut presque lire la peur
sur les visages.

Au grès de notre ballade nous visitons des maisons richement décorées
de petites mosaïques et de peintures étonnamment bien conservées. Il y
a les différents « Thermes », les endroits où l’on se lavait, la
magnifiquement conservée « Fullonica de Stephanus », la blanchisserie
de l’époque. Les esclaves piétinaient pendant des heures les tissus et
le linge trempant dans de l’urine animale et humaine.

Puis il faut faire la queue pour visiter « Le Lupanar », le bordel de
l’époque. Il est constitué d’un couloir avec sur les côtés cinq
chambres fermées alors par des rideaux. Le couloir est décoré de
peintures érotiques très bien conservées montrant les activités qui
s’y déroulaient.

Dans chaque chambre un lit en pierre n’était pas très confortable pour
les esclaves grecques ou orientales qui exerçaient ici. Un peu plus
loin, à un croisement, la représentation en pierre d’un sexe masculin
en Ă©rection sort du mur pour indiquer la direction. De nombreuses
visiteuses s’esclaffent bruyamment en l’apercevant.

Mais le soleil cogne fort et dans les ruines il y a peu d’ombre. Nous
finissons vers 13h30 par l’énorme Amphithéâtre Romain. Nous sommes
épuisés, plus qu’une idée s’assoir à l’ombre ou dans une pièce
climatisée et prendre un déjeuner bien mérité.

A 16 heures nous sommes de retour Ă  la maison pour une sieste et du
repos. Ce sont des vacances tout de mĂŞme.

A Presto


Jean-Louis
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