Journal de bord de l'Harmattan
Fri, 22 Jan 2010 13:50:00 - Osny
N° 73 - La presse en parle



14H50
Bonjour Ă  tous,

La une dans la Gazette du Val d’Oise, la une dans le Télégramme de Brest, des articles ici et là, c’est sympa et surtout cela contribue à faire parler de la dialyse péritonéale.

Vous pouvez retrouver tous ces articles dans l’onglet « Presse » de mon blog.
Je trouve le sujet sur la dialyse péritonéale du Télégramme de Brest particulièrement bien fait.

Il faudrait maintenant que les politiques prennent en main ce problème et mettent en place des mesures incitatives pour que cette méthode de dialyse soit dans tous les cas proposée aux futurs dialysés. Il faudrait également que, lorsqu’elle est proposée, le malade puisse recevoir une information impartiale et que le témoignage des dialysés qui vivent normalement ne soit pas occulté.

Cette méthode de dialyse peut convenir à un grand nombre de malades, c’est leur intérêt et c’est l’intérêt de la société car elle coûte beaucoup moins cher que l’hémodialyse. Aujourd’hui le coût de la dialyse représente 2% du budget de la sécurité sociale. C’est énorme au regard du nombre de dialysés qui est inférieur à 40 000.

Ce qui freine le développement de la dialyse péritonéale c’est que cela ne rapporte pas aux hôpitaux et que la direction des hôpitaux aura toujours un intérêt financier à favoriser l’hémodialyse au détriment des intérêts du malade.

Voilà, ça c’est dit.

La suite des réjouissances c’est jeudi prochain, le 28 janvier, je serais l’invité du jour sur « La radio de la mer » entre 12 et 13 heures avec Marjorie Philibert. Vous pourrez nous écouter sur la FM si vous êtes à Brest 90.5, Lorient 92.7, Les Sables d’Olonne 106.3, Dunkerque 90.7, Boulogne sur mer 105, Fécamp 102.9, Cherbourg 103.5, Granville 88.4 ainsi que partout ailleurs sur Internet www.laradiodelamer.com

Ensuite il y aura le 16 FĂ©vrier cette Ă©mission sur Radio France Internationale mais je vous en reparlerais.

Bon, c’est programmé, je rentre dimanche après midi à l’hôpital pour qu’on me fasse une coronarographie. C’est un acte important et indispensable à mon âge pour être inscrit sur la liste des personnes en attente de greffe. Si tout va bien je dois ressortir mardi après midi. On va entrer par ma cuisse dans une artère et remonter une petite sonde jusqu'à mon cœur. Arrivé là on va injecter une petite dose de produit iodé et faire des photos, des radios plus exactement. C’est beau la technique.

Actuellement j’ai encore une diurèse importante, les reins n’éliminent plus les déchets de l’organisme et c’est pour cela que la dialyse est nécessaire mais ils éliminent encore l’eau en excès et c’est très important pour moi. Le risque est que cet acte casse ma diurèse. Cela serait très ennuyeux et remettrait en question mon projet de traversée du Pacifique.
Tout va être fait pour que cela n’arrive pas.

Mercredi je me suis rendu à « La librairie de la Mer » à Paris dans le 15 eme. Toujours aussi sympa le libraire. Nous avons discuté un bon moment. Je suis reparti avec deux guides.

J’ai un guide sur la Polynésie Française mais je vous le présenterai plus tard et puis j’ai :

« The Panama Cruising Guide » d’Eric Bauhaus. C’est un guide en anglais sur l’isthme de Panama. Il y a tout un chapitre consacré à la traversée du canal. Quelle aventure en perspective ! C’est compliqué.

Il y a déjà l’approche, une passe d’environ 10 kilomètres et de 500 mètres de large.

Ensuite toutes les formalités qui peuvent durer plusieurs jours. Il faut s’adresser au service de mesure qui va déterminer le paiement des taxes en fonction de la longueur du bateau. Cette formalité doit être effectuée au moins 10 jours avant la date retenue pour le passage du canal.

Ensuite il faut préparer le bateau.

Il doit y avoir :
- quatre grandes aussières de 40 mètres de long chacune, de 2 centimètres de diamètre, sans défaut et sans nœud,
- Une ancre Ă  poste,
- De nombreux pare-battages. On peut louer de vieux pneus de voiture recouverts de tissus de chaque côté du canal. Il faut au moins un pneu tous les mètres,
- Le moteur doit être capable de propulser le bateau à au moins 8 nœuds dans le canal,
- Quatre Ă©quipiers, un pour chaque amarre,
- Le skipper en pleine forme,
- Un pilote du canal,
- Enfin, et le plus important, de quoi nourrir et désaltérer le pilote. Ce n’est pas une plaisanterie car il est capable sinon de commander à l’extérieur un déjeuner au frais du bateau.

La traversée du canal se fait en partant du port de Colon et en passant les trois écluses de Gatun qui élèvent le bateau de 26 mètres jusqu’au lac Gatun. Ces trois écluses, large de 33,5 mètres et longue chacune de 305 mètres sont physiquement interconnectées entre elles et représentent un ouvrage de 2 kilomètres qui fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 depuis près de 100 ans.

On passe dans les écluses derrière de très gros cargos et ensuite le trajet consiste à traverser le lac Gatun qui est un lac artificiel sur 38 kilomètres avant de suivre le canal de Gaillard Cut sur 14 kilomètres avant de rencontrer l’écluse de Pedro Miguel. C’est la première écluse qui permet de redescendre sur le Pacifique.

Après cette écluse, c’est la traversée du lac de Miraflores avant d’emprunter les deux écluses de Miraflores et de se retrouver à Panama City dans l’océan Pacifique.

Quel grand moment en perspective, cela fait un peu peur. Vous pourrez me voir en live puisqu’il y a des webcams à différents endroits du canal. Vous pouvez y jeter un coup d’œil sur le site www.pancanal.com

Je vous recommande l’écluse de Miraflores en haute résolution. Attention, jusqu'à midi chez nous il fait nuit là bas, il vaut mieux regarder cela l’après midi ou bien le soir.

Bon, je vous laisse car je suis au bureau et il faut que je travaille un peu.

A bientĂ´t

Jean Louis


"salut
tout simplement SUPER !!!!!!!!
Bisous
Marie"


Envoyé par Marie le 13-01-2010 à 06:37

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