Journal de bord de l'Harmattan
Thu, 27 Sep 2012 17:00:00 - 45°57N 1°42W
N° 570 - Le pertuis d’Antioche

19H00 en France, 19h heure du bord

Bonjour Ă  tous,

Je déjeune rapidement puis je largue les amarres à 13 heures. Après une halte à la station de gasoil où je fais le plein, c’est à 13h45 que je prends la mer pour « dégolfer » comme disent les locaux. En fait je vais sortir du fameux golfe de Gascogne, j’espère être au cap Finisterre, un peu après La Corogne dans trois jours.

Les premières heures dans le pertuis d’Antioche sont un peu longues avec le vent et la mer dans le nez. La houle fait encore entre 2 et 3 mètres, il est prévu qu’elle s’aplatisse progressivement. Après avoir doublé le rocher d’Antioche j’ai pu mettre un peu de sud dans ma route et progresser au près tribord amure mais la mer est dure et le bateau à du mal à progresser. Les choses devraient s’améliorer en cours de nuit. J’ai voulu partir rapidement car je ne dois pas perdre de temps si je veux être à Marseille le 20 octobre.

Je suis content de quitter cette place au bout du ponton 14 car je contrôlais la sortie du bassin du Grand Pavois. La passe entre moi et les bateaux d’en face faisait environ 15 mètres et je ne sais pas si les bateaux d’aujourd’hui ne se manœuvrent pas facilement ou bien si ce sont les skippers qui sont mauvais mais c’était un vrai jeu de quilles. Pour ma part j’ai subit au moins deux accrochages ce qui me vaut une double rayure sur ma coque bâbord. Quant aux bateaux d’en face, ils n’ont plus de balcons ni d’échelles de bain.

Concernant les retombées du Grand Pavois, je me suis trompé, France Bleu à diffusé mon interview nationalement et non régionalement comme je l’avais pensé au départ. Par ailleurs je suis invité pour faire une conférence au Mille Sabords, le fameux salon du Crouesty. Celle-ci aura lieu le jeudi premier novembre au soir.

J’arrive à Marseille dans trois semaines, pour ceux qui ne sont pas encore inscrits pour participer à la grande fête, dépêchez vous.

Je vous laisse là pour ce soir car je suis un peu brassé et il faut que je m’allonge afin de m’amariner un peu. 23 Miles au compteur.

A bientĂ´t.

Jean-Louis
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