Journal de bord de l'Harmattan
Wed, 11 Jan 2012 17:00:00 - 32° 04’E 28° 47’S
N° 404 - L’aventure est repartie

18H00 en France, 19H00 heure du bord

Bonjour Ă  tous,

L’aventure est repartie, pour l’instant je suis à Roissy où je viens
de prendre place à bord de l’Airbus A340-600 des ETIHAD AIRWAYS. Cette
fois-ci l’avion est presque plein, heureusement j’ai pu avoir une
place le long de l’allée et la place à côté de moi est libre.

Je commence doucement à me détendre, je viens de passer près de deux
mois à 300 à l’heure, hier c’était l’apothéose, ce n’est qu’en toute
fin d’après midi que j’ai pu rencontrer mon banquier et obtenir
confirmation des prêts nécessaires pour acquérir notre nouvel immeuble
et effectuer la restructuration juridique de notre groupe. Didier va
avoir beaucoup de travail dans les semaines qui viennent pour
finaliser tout ce qui a été initialisé. C’est vraiment formidable de
travailler en famille et de pouvoir se reposer en toute confiance sur
ses proches, j’ai beaucoup de chance.

J’ai tout de même pu m’arrêter à Auchan avant la fermeture pour
m’acheter une dizaine de livre. Le parcourt qui m’attends va être long
et, seul à bord, la lecture me permet de passer le temps agréablement.

Le premier challenge va être d’arriver à changer les injecteurs du
moteur principal. Je n’ai jamais fait cela et j’ai un peu
d’appréhension. Il suffit que je laisse tomber une rondelle joint sous
le moteur pour me trouver confronté à l’énorme problème de devoir
trouver une pièce de remplacement. Lorsque l’opération va être
terminée et que le moteur va, à nouveau, tourner normalement, une
grande Ă©tape sera franchie.

Nous décollons avec une demie heure de retard et partons Est Sud Est,
en passant au dessus d’Innsbruck, Zagreb, Belgrade puis Istanbul,
Ankara, Mosul, Ba’qubah, Kuweit avant d’atterrir à Abu Dhabi vers
20h40 heure locale, 17h40 heure de Paris.

J’ai tout juste le temps de parcourir près d’un kilomètre de couloirs
pour passer à nouveau au contrôle de sécurité avant d’embarquer
direction Johannesburg. Je suis déjà en été, c’est la nuit et il fait
23°. Nous décollons à 22h10, heure locale, 19h10 heure de Paris.

Après avoir survolé la péninsule arabique, c’est le golfe d’Aden puis
la Somalie, le Kenya, la Tanzanie avec Dar es Salam, le Mozambique et
enfin l’Afrique du Sud et Johannesburg où nous atterrissons à 3h15 du
matin, heure de Paris, 4h15 heure locale. Je n’ai presque pas dormi,
ces vols qui arrivent au milieu de la nuit sont très fatigants. Le
temps de sortir de l’avion et il fait déjà jour. Ici, le soleil se
lève étonnamment tôt, je suis toujours surpris. Il me faut une heure
et demie pour sortir de l’avion, passer l’immigration, récupérer ma
valise, passer la douane, aller au comptoir d’enregistrement et me
débarrasser de celle-ci. Je me rends ensuite « Gate 35 ». J’ai un peu
de temps, il n’y a personne, je mets mon loup sur mes yeux, m’allonge
sur 4 siège consécutifs et me tape une heure et demie de ronflette.
Que cela fait du bien !

L’avion qui vole une heure et demie entre Johannesburg et Richards Bay
est tout petit, avec deux hélices. Nous sommes une quinzaine à faire
ce trajet. Cela passe vite avec le petit déjeuner. A Richards Bay il
n’y a pas de taxi. Il me faut une demi-heure pour le comprendre et
découvrir dans l’aérogare un taxiphone.

Lorsque j’arrive à la marina, surprise ! Mon bateau n’est plus là. Je
vais à la capitainerie, il a été déplacé au fond de la marina, il me
faut marcher en trainant ma valise dans le sable. J’arrive réellement
liquéfié tellement la chaleur est éprouvante.

Quel bonheur cependant de retrouver celui-ci en excellent Ă©tat. Il est
branché à l’électricité, tout va bien, il est tel que je l’ai quitté.
Il y a très longtemps que cela ne m’étais pas arrivé. Je découvrirai
un peu plus tard que mes quelques canettes de bière ont disparues, ce
n’est pas grave.

J’ai décidé cette fois-ci de ne pas louer de voiture. Avec le peu
d’utilisation que j’en ai, cela me coûte moins cher de me déplacer en
taxi. Après un petit restaurant, je me suis fait conduire en ville
pour faire un approvisionnement. Il y a une galerie commerciale
Ă©norme. Je ne pense pas avoir vu aussi grand en France. Je suis sur
une autre planète. Quelle ambiance ! Ici ce sont les vacances d’été,
les filles sont belles, court vêtues, il fait très chaud dehors mais
l’intérieur du centre commercial est climatisé. J’ai réellement
l’impression d’être au paradis.

En fin d’après midi, je constate avec stupeur que mon frigo s’est
croisé les bras. Il fait si chaud dans le bateau (34°) que le groupe
s’est mis en protection. Les ennuis commencent mais il m’en faudrait
un peu plus pour me faire redescendre sur terre. Je mets le
congélateur en marche, fonction frigo, et transvase tout le contenu.
Je suis un peu déçu pour mes seringues d’EPO que j’avais mis dans un
sac isotherme fourni par mon pharmacien en prenant soin d’insérer
également deux pavés ayants passés plusieurs jours au congélateur.
C’est étonnant, après une trentaine d’heures de voyage, je les ai
trouvées encore glacées.

Beaucoup me demandent où ils peuvent trouver mon livre « Vents
contraires ». Je n’ai pas encore pris le temps de faire le nécessaire
sur Internet. Vous pouvez tout simplement le commander en adressant un
chèque de 25€ à « Association Vivre sous Dialyse », 9 Chaussée Jules
CĂ©sar, Bat 7, 95520 OSNY.

Je vous laisse pour ce soir car je vais dîner rapidement et me jeter
dans ma couchette pour en terminer de cette journée de 48 heures.

A bientĂ´t.

Jean Louis


"ouf vous etes arrivé à bon port bonne continuationreposez vous je commande le livre j'ensuios ravie gros bisous de roselyned"

Envoyé par roselynedemeestere le 12-01-2012 à 15:08



"c'est kool les aventures reprennent je viens de finir celle de bruno PEYRON et la tienne reprends c'est chouette évidemment je te souhaite ainsi qu'a "ta tribu" beaucoup de bonnes choses .soit prudent .amitiés Alain"

Envoyé par alain TARDIEU le 13-01-2012 à 09:06

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