Journal de bord de l'Harmattan
Sun, 15 Nov 2009 18:29:00 - Osny
N° 31 - Weekend en Bretagne sud



19H29 heure locale

Bonsoir Ă  tous,

La Bretagne c’est loin ! 600 kilomètres de Cergy !
Nous sommes arrivés samedi en début d’après midi. J’avais réservé une chambre au Ker Moor, c’est un petit hôtel « Les pieds dans l’eau », en bord de mer, sur la plage des Sables blancs à Concarneau. Très sympa, l’hôtel est construit avec des éléments de vieux bateaux. Quelle ambiance pour un marin !

J’avais passé une poche d’extraneal à 6h30. Comme je peux la garder pendant 16 heures, j’ai été tranquille durant tout le voyage. En arrivant à l’hôtel j’ai tout de suite mis à chauffer une iso, celle-ci je peux la garder jusqu'à 4 heures. Le temps de monter les bagages, de s’installer je n’ai pas attendu qu’elle soit chaude, je l’ai passée. On n’est pas obligé d’attendre que la poche soit à 37 degrés, on peut la passer avant. Cela fait un peu froid mais çà passe sans problèmes. Du coup, à 16 heures 30 nous étions ressortis de l’hôtel.

Le temps de faire quelques courses pour la soirée, nous voici partis pour Quimper. Je tenais à aller saluer un de mes anciens clients concessionnaire motos qui possède un voilier de 37 pieds à Port la Forêt.

Retour à l’hôtel à 19 heures, la dernière dialyse de la journée et à 20 heures nous sommes sur le parking du super marché où Pierre-Yves doit venir nous chercher. En effet, il habite au milieu des bois, dans une propriété que les GPS ne connaissent pas. Il arrive, grand, sec, avec un bonnet de marin. Je le reconnais tout de suite, il m’avait envoyé une photo de Sereine, le voilier des Glénans où il est chef de bord. Il apparaissait sur cette photo.

Nous faisons connaissance et suivons sa voiture dans des petits chemins qui entrent dans les bois. Je m’imagine que nous allons arriver sur un feu de camps et cela ne m’enchante pas car il pleut beaucoup. Mais non, nous arrivons dans la coure d’une propriété en pierre de taille. C’est une vraie maison bretonne, avec des toutes petites ouvertures du côté des vents dominants (l’ouest).

On entre et c’est une pièce immense avec une cheminée au fond où brule un bon feu. Devant la cheminé, un salon ou discutent des « marins ». Il y a Alain, Lionel, et Philippe, et puis des filles, Fanny, Stéphanie et Sylvie. C’est tout de suite sympa, on est tous fait dans le même moule. Quelle soirée agréable. Jusqu'à deux heures du matin nous discutons de bateau et de dialyse. Pour le café, Jean Marie qui est moniteur aux Glénans et sa femme Véronique nous rejoignent.

La soirée se termine par un irish-coffee fait maison digne des meilleurs pubs irlandais.

Nuit reposante bercé par le bruit des vagues sur la plage et après un bon petit déjeuner et une première dialyse, nous allons marcher sur la plage avant de visiter la ville close. Ensuite, nous prenons la voiture pour aller au port de pèche admirer le Belém en escale ici et la Calypso, du commandant Cousteau, dont le squelette en train d’être totalement remis à neuf déborde d’un hagard au fond du port.

Je veux ensuite visiter Port La Forêt. C’est immense, un port à flot immense et un port à sec immense. Ici c’est une base de bateaux de course. Tous les grands noms de la plaisance sont ici. Malheureusement avec la course en cours les bateaux sont en mer. Nous en voyons quand même un. C’est impressionnant.

Un petit restaurant et puis il faut bien partir, ce soir nous dormons à Caen car demain ce sont les visites au centre de greffe. Nous devons rencontrer l’urologue, le néphrologue et l’anesthésiste qui vont ensuite m’inscrire sur la liste des malades en attente d’une greffe de rein.

VoilĂ  un weekend bien rempli et bien sympa qui se termine.

Une dernière dialyse et je me jette au lit car je suis mort, c’est certainement l’air du large.

A bientĂ´t

Jean Louis
Sommaire
Commentaire
Précédent
Suivant