Journal de bord de l'Harmattan
Sat, 15 Jan 2011 15:00:00 - 103° 38E 01°20N
N° 259 - De retour Ă  Singapour

12H en France, 19 heures heure du bord,

Bonjour Ă  tous,

Nous voici arrivés au bateau. Pour moi le voyage s’est très bien passé, en décollant à 23h30 c’est parfait. Juste après le décollage les hôtesses d’Air France servent le repas : Champagne en apéritif, petite entrée de crudité avec du saumon fumé, poulet et nouilles au gingembre, camembert, petit gâteau à la crème et mandarine, le tout arrosé avec un bon bordeaux. Le temps d’avaler un café, il est 2 heures du matin, je n’ai pas besoin de chercher trop longtemps le sommeil.
1 heure 30 avant d’atterrir, les lumières sont rallumées, une petite collation est servie et il est déjà temps de remettre les chaussures et boucler la ceinture.

Il ne fait pas très beau sur Singapour, 26 degrés, temps orageux. C’est quand même bon de plier le gilet et la polaire dans le sac à dos.

Je retrouve Jacky et Francine. Arrivés ce matin par Singapour Air Line, ils sont dans un état qui fait peur à voir. En partant le matin, ils n’ont pas pu dormir dans l’avion et les 13 heures de vols combinés au décalage horaire de 7 heures les a fait arriver à Singapour à 6h30. Ils ont placé leurs bagages à la consigne pour visiter la ville et en particulier ces fameuses tours avec la piscine à débordement qui culmine à 200 mètres d’altitude. Beaucoup de marche à pieds, 24 heures sans dormir, ils sont cuits.
J’ai hâte qu’ils me parlent de leur vol sur un A380 opéré par la fameuse Singapour Air Line.
Déçus ! C’est comme un autre avion, ils étaient placés à côté de gamins qui n’ont pas arrêté de brailler et en plus pas de champagne et le vin rouge servi parcimonieusement au verre ! Une bonne nuit de sommeil devrait permettre de remonter un peu le moral.

Il faut maintenant rejoindre le bateau, une bonne heure de métro et pour finir le taxi. Il y a une queue énorme à la station. On a du mal à comprendre comment cela fonctionne. Certains taxis déposent des passagers et repartent à vide. D’autre prennent des passagers qui ne font pas la queue. Il nous faut une heure pour arriver à monter dans un taxi qui nous dépose à la marina. Le restaurant est en train de fermer, nous ne prenons pas le temps d’aller au bateau. Il faut commander très vite, comme la caissière s’en va il faut payer avant d’avoir mangé, c’est un peu rock n’roll.

Finalement nous arrivons au bateau vers 22H30. Le bateau n’est pas dans le même état d’humidité que lors de mon retour à Tahiti mais il y a des odeurs désagréables. Il faut tout aérer, ce qui n’est pas facile avec ces grains continuels. Je fais une dialyse pendant que Francine fait le lit à l’avant et Jacky le lit à l’arrière. Et puis c’est l’extinction des feux.

Ce matin après la toilette et le petit déjeuner pris au restaurant de la marina, je passe à la capitainerie. Mes poches sont arrivées. Puis nous partons Jacky et moi faire les courses pendant que Francine commence à laver l’intérieur du bateau. C’est très sale, elle va avoir un énorme boulot, mais comme nous n’avons pas les voiles et que Brad (c’est le maître voilier) ne répond plus à mes mails ni à mes appels téléphoniques, tant sur sa ligne directe que sur son portable, nous avons quelques jours devant nous.

Au super marché de Boon Lay, tout est décoré car nous sommes dans une période de fêtes. C’est le nouvel an chinois le 4 février et il y a plein de produits spécial fêtes. Au rayon légumes nous sommes étonnés de découvrir autant de produits que nous ne connaissons pas. Il y a un étalage avec plein de feuilles, de toutes formes, des longues, des trapues, certaines en bouquets, mais toutes d’une belle couleur vert foncé. A côté il y a un étalage de racines. De toutes les couleurs, de toutes les formes, c’est impressionnant. Et puis à côté encore, tout un étalage avec des dizaines de champignons différents. Dans un coin, un tout petit rayon de 50cm par 50cm, ce sont les pommes de terre !

Nous n’oublions ni les produits à récurer ni les « sent bon » à disperser dans le bateau.

Nous rentrons manger au bateau avant de faire une sieste. L’après midi est triste, il pleut sans arrêt. Francine continue le nettoyage, j’essaye à nouveau sans succès de joindre Brad et je fini par lui faire à nouveau un mail dans lequel je lui demande si il ne serait pas mort. Vers 18h30 il fini quand même par appeler. Les voiles ne sont pas prêtes, je lui dis que je pars lundi matin mais ce n’est pas possible. Avec Jacky nous allons débouler dans son magasin lundi matin afin de le secouer un peu et lui mettre la pression. Je suis furieux.

Voilà pour aujourd’hui.

Ah, j’oubliais, j’ai reçu la fameuse revue américaine PM360 qui a attribué au laboratoire Baxter cette récompense. Christophe a intégré l’article dans l’onglet « Presse » de mon blog. Vous pouvez le consulter (Cliquez sur la page de garde pour le lire). En parlant de mon aventure, le journaliste écrit « le coup marketing de l’année ». Je crois que c’est plus exactement une énorme avancée pour que beaucoup comprennent que la dialyse péritonéale et fantastique au niveau de la qualité de vie des dialysés.

A demain.

Jean Louis


"ravie d'avoir de vos nouvelles pour la presse je ne suis calée en anglais je demanderai de l'aide pour la traductionfrançaisej e croise les doigts pour les voilese en union amitiésroselyned"

Envoyé par roselynedemeestered le 16-01-2011 à 15:13

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