Journal de bord de l'Harmattan
Lundi 24 Juin 2019 à 13h00 TU, 15h en France - A Cergy Pontoise
N° 1226 - Je fais ce qui me plait … (24/06/19)

Bonjour à tous,

Ce matin je me lève en pleine forme, c’est la chaleur très
certainement. Cela me ramène aux tropiques, à l’équateur, j’adore la
chaleur. Mais pas la nuit ! J’ai horreur des nuits où le sommeil ne
vient pas car il fait trop chaud et on ne peut pas respirer. Pour
l’instant je suis tout excité, je viens de découvrir que c’est ma fête
et comme feu Richard Antony je chante « C’est ma fête, je fais ce qui
me plait … »

Cela fait trois semaines que je ne vous ai pas donné de nouvelles,
j’en suis un peu honteux et je me fais tirer les oreilles. Mais je
n’arrête pas beaucoup. Dans le Sud mon réservoir d’eau avance bien.
J’y retourne demain, il est maintenant théoriquement apte à contenir
de l’eau mais je dois finir les cloisons intérieures puis réaliser les
couvercles et enfin recuire l’époxy afin de lui donner la qualité
alimentaire.

Je voulais écrire hier soir mais j’avais un peu de couture à faire.
J’ai sorti la machine à coudre. J’ai dû m’en occuper un peu. J’adore
coudre et j’adore entretenir et réparer les machines à coudre. Lorsque
j’avais 4 ans je réalisais déjà des slips pour mon nounours sur la
machine à coudre de ma mère. Je rêvais d’être couturier, de réaliser
des robes merveilleuses pour les femmes.

Là j’ai dû régler, réparer et mettre quelques gouttes d’huile fine sur
toute cette petite mécanique fragile. Enfin la machine marche à
merveille, je peux recoudre un short dont les coutures sont en train
de lâcher. Je dois également changer la fermeture éclair de ma cotte
de travail. Il y a quatre coutures de 70 centimètres, il faut découdre
puis recoudre un zip neuf. C’est moins de 3 euros et une heure de
travail avant le plaisir de constater que ma cotte est sauvée. Le
bonheur se cache souvent dans de toutes petites choses.

La semaine passée mes voisins de bateau m’ont invité à une petite
soirée. L’un d’entre eux avait cuisiné une rougaille, une recette
qu’il tenait d’une ex-femme réunionnaise. Comme souvent la discussion
est venue sur les femmes. Comme souvent je suis le seul homme marié,
ils ont tous les quatre divorcé trois ou quatre fois.

« Tu as de la chance Jean-Louis, tu as trouvé ‘la bonne’ du premier
coup ! ». Mais ‘la bonne’ existe-t-elle ? A presque 70 ans aucun
d’entre eux ne l’a encore trouvée malgré de nombreuses tentatives.
Pour eux toutes les femmes sont absolument invivables. « Que
croyez-vous que les femmes pensent de vous ? », « Qu’on est des cons !
». Malgré tout ils ne sont pas vraiment heureux de cette situation,
ils aimeraient bien vivre en couple.

Je pense que Mai 68 a eu des côtés positifs mais également de nombreux
côtés négatifs. Depuis 1970 la proportion des divorces n’a cessé
d’augmenter pour être multipliée par 2,5 en 2005. La liberté que cette
« révolution » nous a donné a fait perdre à beaucoup la stabilité
indispensable au bonheur. Il est bien plus facile de couper que de
faire des efforts, d’essayer de comprendre, de faire preuve de
tolérance … Depuis 2005, la pente s’est inversée et années après
années la proportion de divorces baisse.

Mai 68 a eu également des effets pervers sur l’éducation des enfants.
Tout leur est devenu permis, tout est devenu un dû, beaucoup ont perdu
le sentiment de frustration et n’ont pas appris à le gérer. C’est cela
qui a généré tous les « Tanguy ». Est-ce un bien ? Je pourrais
développer ce sujet pendant des heures.

Tout autre chose, dans ma vie professionnelle j’ai engagé quelques
centaines de salariés. La plupart étaient des gens formidables. Mais
une brebis galeuse, un garçon pas franc du tout et particulièrement
incompétent écrit des calomnies sur mon blog. Comme sur les grands
blogs j’ai donc été obligé de mettre en place une « modération ».

Aussi, si vous écrivez un commentaire, celui-ci n’apparaîtra pas
immédiatement comme c’était le cas jusqu’à présent. Je vais devoir le
lire et le valider pour qu’il apparaisse. Je tiens à vous rassurer,
seules les calomnies et les diffamations seront bloquées. Une opinion
contraire à la mienne continuera à apparaître sans aucune modération.

C’est la rançon du succès !

A bientôt
Jean-Louis
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