Journal de bord de l'Harmattan
Tue, 13 Apr 2010 01:19:00 - 0°44S 90°18W
N° 112 - Les Galápagos



19H19 J-1 heure du bord, 03H19 en France

Bonjour Ă  tous,

Première journĂ©e aux Galápagos et un premier abord très dĂ©cevant.

Après avoir reçu le mail météo de Pierre-Yves accompagné de différents avis de plaisanciers déjà passés ici, je décide de réduire à 1,5 nœud pour attendre le jour avant de rentrer dans Puerto Ayora. Nuit difficile sur la banquette du carré et à 6 heures je remets en avant toute.

En fait de Puerto ce n’est qu’une grande baie totalement ouverte sur la houle du large avec des récifs à différents endroits. Il n’y a pas de port et un cargo est en train de se faire décharger à l’aide de barges. Le bateau roule terriblement, ce n’est pas du tout agréable.

Une chose de bien, c’est le service de taxi d’eau que l’on appel sur le canal 14. Pour 0,60$ par personne on va à terre. Première étape, aller se faire connaître des autorités.

Et là on rentre dans un système d’arnaque organisé fort déplaisant. Si on ne parle pas espagnol on a tout faux, les autorités ne parlent qu’espagnol. Il faut alors prendre un agent qu’il faudra payer bien sûr. On nous trouve un agent qui soit disant parle français. En fait il connaît quelques mots.
Je ne veux qu’une chose c’est faire le plein de gasoil et de produits frais avant de repartir.

Le gasoil c’est en ville, à la station service. Il faut prendre des bidons, le taxi d’eau, un taxi en ville, revenir, à nouveau le taxi d’eau et on a chargé avec beaucoup d’efforts 40 litres. Il m’en faut 360 ! Je ne me sens pas de faire cette corvée.
C’est alors que l’agent m’annonce qu’il y a un tarif spécial « international ». En ville, pour un local c’est 1$ le gallon (4 litre) mais pour moi ce sera 3,78 $ le gallon. Mais le gasoil me sera livré à bord. Je dis que c’est du vol mais il ne comprend pas ce mot !

Après maintes hésitations, devant l’inéluctable je fini par accepter. Et nous allons boire une bière et faire un restaurant pour essayer de chasser cette contrariété.

Cet après midi nous allons faire un tour au centre Darwin pour voir les tortues géantes. Sympa. Une autre attraction c’est le quai des pêcheurs. Ils vendent leur pèche à la population et préparent les poissons sur des grandes tables. Ils sont entourés de pélicans et d’otaries qui se disputent les restes. Il y a d’ailleurs des otaries partout, comme des chiens dans nos villes. On peu d’ailleurs les caresser elles sont totalement domestiquées.

Et puis à 17 heures c’est la livraison du gasoil. Sportif les deux bateaux à couple avec cette houle. Heureusement ils ont un petit groupe électrogène et une pompe. En 20 minutes nous avons vidés un bon nombre de bidons.

C’est à 18h30 que l’agent vient à bord avec un gradé de la capitainerie. Il faut payer des frais de capitainerie. Nous sommes au départ à 438$ mais après de nombreuses négociations nous tombons d’accord (comment faire autrement) pour 150$. L’agent m’annonce que de son côté il ne prendra pas de commission. Forcément, il s’est gavé sur le gasoil.

Quel dĂ©sagrĂ©able impression de se faire plumer. Je raye dĂ©finitivement les Galápagos de la liste des escales Ă  recommander.

VoilĂ , Jacky pars demain matin, vol pour Quito puis Bogota et enfin Barcelone.

Moi je vais faire des vivres, cela va être très difficile et je reprends la mer.

A demain

Jean Louis


"hello captain, como esta? bien arrive a quito...moi en short...eux en doudoune...il pleut des cordes et ça caille. bonne route. Jacky"

Envoyé par Jacky Peudevin le 14-04-2010 à 01:21



"Désormais vous allez donc poursuivre seul, je suis votre périple avec intérêt et vous souhaite bonne route."

Envoyé par Agnès le 14-04-2010 à 14:18

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